maliweb.net – Party-related expenses: Women make a large and discreet contribution

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There are many who discreetly provide their spouses with large sums to cover much of the costs associated with the celebration. Enough to ease the burden on spouses who willingly accept this precious contribution from their significant other

Mali celebrates Aid el-Kebir, known as Tabaski, this Wednesday. For many people, preparations are the concern of the moment. mainly because of the enormous costs. For many family heads, party budgets are a heavy burden. Some of them benefit from the discreet support of their wives. These women are aware of the fact that the costs associated with this celebration are numerous and weigh heavily on most husbands.
These brave ladies have lent their support because they carry out income generating activities. As owners of real hidden treasures, they help buy sheep and clothes for the children and contribute to other expenses related to the festival.

And husbands are grateful to wives who care about the well-being of the family. This is the case of sixty-year-old Youssouf Guindo. The old man lost his job due to the impact of Covid-19. The printing company that employed him had to close its doors. Since then, his wife, who runs a small business, has taken over covering the family's expenses. “At the beginning I was stressed. But as time passed, I realized that I shouldn't give up hope. My wife was able to calm me down because she is discreet in everything she does,” this husband proudly confides. The head of the family admits that he was surprised by the supportive spirit of his better half. “When I made every effort to get the money for the sheep to exempt them from this expense, Madame gave me 200,000 CFA francs to buy the sheep and my festive clothes. I cried secretly. I thanked God for blessing me and putting this woman on my path, for better or for worse. She takes care of rental fees and other expenses. Our children, let alone the people around us, do not know that she is taking responsibility for our home,” testifies Youssouf Guindo.

FROM THE HEART BALM – Like Youssouf Guindo's wife, many Malian women have hurt their husbands during major holidays. Thanks to their donations, many families celebrate Tabaski with a bang. This brings balm to the hearts of the spouses and brings joy to the children.
Ms. Djénéba Diarra is a brave woman who supports her family during the celebration. This professional seamstress contributes to her family's clothing. Smoking handkerchiefs live in his hand. “Thanks to this activity, my husband no longer has to worry about party outfits for the children and his loved ones. Before I started this activity, my husband was very stressed about dressing his children and loved ones. He could spend around 500,000 CFA francs,” she said. Thanks to these efforts of our seamstress, her husband will have less costs and less stress.

But the role of women does not end there. In the privacy of their homes, they prepare delicious dishes that evoke the abundance and generosity of Tabaski. Her culinary skills, coupled with her deep love for her family and loved ones, deserve an atmosphere of vibrancy where happiness reaches its peak. We met Ms. Ina Coulibaly. She shopped for the party food. “She states that she came early to avoid unpleasant last-minute surprises. Since I am married, I have since denied my husband money for meals for the holidays and big days,” she says. Ina offers to cook three dishes for the occasion.

“In the morning I first prepare sheep's liver with onions, then it's the turn of grilled meat with onions and meat with vermicelli. “I know it’s a small thing, but I want to please my family who love these dishes,” she says.
During the Tabaski Festival and other major festivals, women are the architects of conviviality and the inspirers of unwavering solidarity. Your role doesn't just end in the kitchen. Your unconditional support and unwavering strength make many families rejoice with joy and joy.

Mariam A. TRAORE

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Usbek & Rica – « Pendant le confinement, je ne vois pas le mal à faire un cours sur Snapchat »


Depuis la fermeture des écoles le 16 mars dernier, conséquence de la pandémie de coronavirus, la priorité de l’éducation nationale est à la « continuité pédagogique » à distance. Cette situation de crise souligne les lacunes et les faiblesses de l’école française, mais dessine aussi quelques pistes pour inventer celle du futur.

C’était la première mesure radicale du gouvernement. Pour « freiner l’épidémie » et « protéger les plus faibles », crèches, écoles, collèges, lycées et universités seront fermés « jusqu’à nouvel ordre  », déclarait jeudi 16 mars Emmanuel Macron devant 25 millions de téléspectateurs. Depuis, les professeurs s’adaptent comme ils le peuvent à l’enseignement à distance, souvent sans formation à l’enseignement numérique et avec peu de moyens.

L’histoire avait pourtant bien commencé. Dans une interview donnée fin février sur France Inter, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer se voulait rassurant : « Si [l’épidémie] devait prendre des proportions plus importantes, on serait capable de déclencher de l’enseignement à distance massif  ». Il faisait alors référence à « Ma classe à la maison », l’outil largement déployé depuis le lundi 16 mars par le Centre national d’enseignement à distance (CNED). Une plateforme qui permet aux élèves d’accéder à des cours, vidéos, synthèses et visioconférences. Cet outil est un complément aux ENT (Environnement numérique de travail), grâce auxquels fonctionne notamment Pronote, un logiciel de gestion de vie scolaire, conçu comme une interface entre les professeurs, les élèves et leurs parents.

Malgré l’anticipation, l’annonce de la fermeture des écoles a été vécue comme un choc par beaucoup de professeurs, qui n’ont eu que la journée du vendredi pour organiser la suite avec leurs élèves. Et lundi matin – malgré les objectifs ambitieux du plan numérique pour l’éducation lancé en 2018 -, la majorité des professeurs découvrait les outils du CNED.

Le numérique, mais pas pour tous

C’est ce qu’a remarqué Florence Tournier, professeure de mathématiques dans l’Isère : « Beaucoup de collègues ne sont pas branchés informatique. Alors avec ceux qui savent faire, nous avons fait un tutoriel sur un Google Drive commun pour les autres. On en est là… ». Encore faut-il que les outils fonctionnent correctement. 

Ce qui n’est pas encore le cas dans les milliers de zones blanches comptabilisées par le gouvernement. Dans le Gers, Jessica Arpajou, professeure de français, latin et grec au collège fait au mieux : « Dans la région, l’ENT ne fonctionne pas du tout  », explique-t-elle. Alors elle s’adapte : sur un padlet (un outil de collaboration en ligne, ndlr), elle donne des devoirs à sa classe : « J’échange par SMS avec la déléguée, qui relaie toutes les informations sur le groupe Snapchat de la classe. Ensuite, ils m’envoient leurs travaux par mail  ». Ce système D, elle l’a déployé seule dans un de ses collèges, contre l’avis des responsables numériques, dans l’attente des directives du rectorat sur la conformité de ces outils.

Carte des zones couvertes et non couvertes par les opérateurs mobiles / Mon petit forfait
Carte des zones couvertes et non couvertes par les opérateurs mobiles / Mon petit forfait

Peut-on assurer une continuité pédagogique dans ces conditions ? Lorène Bouvet, professeure des écoles dans un quartier défavorisé de Chambéry, n’y croit plus. L’institutrice, en charge d’une classe de 26 élèves de CE2 et CM1, se sent abandonnée. Dans sa classe, 75 % des enfants ont des parents allophones, et environ 50 % d’entre eux n’ont pas d’ordinateur ou de tablette. Depuis lundi, elle reste sans nouvelles de trois élèves, malgré de multiples relances.

«  On va prendre du retard. Je ne fais que des révisions car si j’aborde de nouvelles notions, je laisse trois élèves sur le carreau ». Livrée à elle-même, Lorène regrette l’urgence de la situation : « Si on avait eu plus de temps, on aurait au moins pu leur donner des supports papier. Je ne peux même pas leur donner des manuels car, faute de budget, on n’en a qu’un pour deux élèves. J’ai donc préféré ne rien donner à personne pour que tout le monde soit logé à la même enseigne  ». 

Ces limites sont bien connues. En 2017, Jean-Michel Blanquer alertait déjà sur les inconvénients des devoirs à la maison à l’école primaire, souvent vecteurs d’inégalités. Selon l’implication des parents et l’environnement familial, les enfants sont plus ou moins avantagés. Même constat pour les problèmes de connexion au CNED, qui s’expliquent par l’arrivée massive de 12 millions d’élèves sur la plateforme. Alors comment expliquer l’impasse dans laquelle se trouve l’école de la République, une semaine seulement après les premières annonces d’Emmanuel Macron ? Et que peut-on apprendre de cette crise pour reconstruire l’école de demain ?

1 / Faire confiance aux élèves 

Pour l’instant, la priorité, ce sont les besoins des élèves, argumente la majorité des professeurs. Mais quand les outils institutionnels plantent, quelles sont les solutions de secours ? Entre les établissements, les directives divergent. Si certains chefs d’établissements font confiance aux professeurs pour trouver des outils alternatifs comme les réseaux sociaux, d’autres refusent, au motif du non respect du Règlement général sur la protection des données (RGPD).

Paul, professeur de mathématiques dans un collège du 18ème arrondissement de Paris, a eu l’accord de sa direction pour développer des serveurs Discord. Cet outil ludique, bien connu de ses élèves fans de jeux vidéo, permettra d’héberger cours et exercices : « C’est pas trop mal. J’ai commencé à préparer deux serveurs pour deux classes. Ça prend beaucoup de temps de les configurer, mais à terme on pourra avoir un salon pour que les élèves posent leurs questions. Si ça fonctionne, je le proposerai au reste du collège  ». D’autres professeurs préfèrent WhatsApp, notamment pour pallier aux problèmes techniques de Pronote.

« Je ne vois pas le mal à faire un cours sur Snapchat »

Face à deux injonctions apparemment contradictoires, à savoir la progression des élèves et la protection des données personnelles, les professeurs sont souvent perdus. Sur  cette question, François Taddei, directeur du Centre de recherche interdisciplinaire (CRI), invite à la souplesse : «  Quelle est la priorité : le RGPD, la continuité pédagogique, ou donner les moyens au service public en temps de paix pour pouvoir faire face en temps de guerre ? On ne peut pas tout vouloir à la fois. Et je pense qu’on peut souhaiter que, de manière transitoire, on accepte de tels moyens, le temps que le CNED s’adapte. À la guerre comme à la guerre… ».

D’autant qu’en l’absence d’ordinateur à la maison, certains outils non institutionnels semblent être plus adaptés à l’usage du smartphone, remarque Christine Develotte, linguiste spécialiste de la communication par écrans : « Je ne vois pas le mal à faire un cours sur Snapchat, car tout le défi pédagogique est d’arriver à tirer le meilleur d’un outil. Par exemple, les langues requièrent de la spontanéité et de la vitesse, ce qui est très adapté à Snapchat  ».

2 / Transformer cette crise en laboratoire de nouvelles pratiques

« Il faut faire confiance aux élèves, assure François Taddei. Si l’un d’entre eux propose un outil, et que le professeur décide de lui faire confiance en lui disant : “Fais, tu connais mieux que moi”, on aura déjà fait un grand pas. Et ensuite, il faudra mettre en commun et partager ces nouvelles méthodes ».

C’est le cas de Sophie, professeure de français dans un collège de Bourgogne-Franche-Comté. Après deux jours passés à essayer de se connecter – en vain – aux outils du CNED, elle parvient finalement à organiser une « classe virtuelle » avec ses élèves de 4ème, une sorte de visioconférence en remplacement du cours en présentiel. Sur 25 élèves, 17 se présentent : « C’est beaucoup plus que ce que je pensais, avoue-t-elle, cela m’a vraiment fait plaisir de les voir car ils avaient beaucoup de questions et je trouve que le système est ludique ».

Tutoriel pour la classe virtuelle du CNED / PhyChim Profponsonnet
Tutoriel pour la classe virtuelle du CNED / PhyChim Profponsonnet

3 / Renforcer les formations numériques

Cette crise aura peut-être eu l’avantage de donner le goût du numérique aux professeurs, espère Christine Develotte : « « Ce serait super de pouvoir embrayer sur une formation numérique plus approfondie, pour les professeurs qui le souhaiteraient, pour revenir sur cette première expérienceSouvent, les enseignants ne sont pas formés à l’informatique donc ils ne voient pas l’enjeu qu’il y a à laisser la main à des spécialistes de conception de plateformes et non de pédagogie  ».

À condition, toutefois, d’avoir un budget solide pour former les professeurs, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Selon l’OCDE, les enseignants français ont moins accès aux formations continues (83%) que ceux des autres pays de l’OCDE (94%).

4 / Favoriser les outils créatifs

En formant plus, on doit noramlement aboutir à la mise en oeuvre de méthodes plus créatives. Selon une étude PISA menée en 2017, les élèves français ont un niveau de collaboration très faible par rapport aux autres pays, notamment la Finlande.

La faute à un système encore trop vertical, qui montre ses failles aujourd’hui en période de crise : « Les profs sont très dévoués mais le système n’est pas organisé pour faciliter l’intelligence collective et la coopération. Par exemple, on n’a pas de formations pour que les profs se préparent à un élève qui aurait des difficultés en termes de présence. Si on avait eu ce genre d’outils à disposition, des milliers de profs voudraient l’utiliser aujourd’hui en période de confinement », suggère François Taddei. 

5 / Mettre en place une aide ciblée dès cet été

La majorité des professeurs s’accorde à le dire : le confinement aura au moins permis de mettre en lumière la fracture sociale et territoriale de l’école républicaine. Auprès de sa classe défavorisée de Chambéry, Lorène Bouvet pense déjà à la suite. Et pour elle, le numérique n’est pas la priorité : « Ceux qui ont des parents derrière eux auront eu la plateforme du CNED. Mais mes élèves n’ont pas cette chance, ils vont prendre du retard  ».

Si, pour l’instant, les écoles sont fermées « jusqu’à nouvel ordre », le gouvernement devra à terme prendre en charge les conséquences du confinement, qu’il s’agisse d’un mois ou de deux mois de retard dans l’enseignement. 

Et les solutions seront probablement à déployer au cas par cas, fait remarquer François Taddei : « On sait que les enfants de milieux défavorisés progressent comme les autres pendant l’année, mais que leur niveau chute pendant les longues périodes sans école. Cet été et les étés suivants, il faudrait offrir en priorité une aide aux devoirs aux élèves impactés par le confinement. Ce sont des solutions qui pourraient déjà exister en dehors du temps de crise ».

6 / Anticiper les crises à venir

Rien ne dit qu’un nouvel épisode tel que le confinement lié à la pandémie de coronavirus n’arrivera plus. D’autant qu’il est probable que le virus soit de retour dès l’automne prochain. Ce constat vaut aussi lorsqu’on anticipe les conséquences du réchauffement climatique, à l’aune de notre vulnérabilité dans un système mondialisé.

Il s’agit donc de trouver, dans un temps plus long, des alternatives durables à la fois aux outils institutionnels poussérieux et aux plateformes privées, pas forcément très soucieuses des données personnelles des enfants. « Au début de l’année, il faudrait faire des propositions en fonction des équipements des parents pour avoir une offre éducative différenciée », propose Christine Develotte.

À terme, on pourrait aussi développer des services d’imprimantes dans les supermarchés, pour que les enfants soient égaux face aux exercices à réaliser, suggère François Taddei. Il s’agit aussi de mieux prendre en compte les inquiétudes des professeurs, qui ont pris de nouvelles initiatives depuis le début de la période de confinement, souvent au prix d’une charge de travail augmentée. Un peu sur le modèle de ce que François Taddei appelle le « GIEC de l’apprendre », pour inventer une nouvelle école, en temps de crise mais aussi en temps de paix. 

Pour l’après-confinement, « tout est sur la table  », maintient Jean-Michel Blanquer. Y compris une refonte du calendrier scolaire, dont les détails sont très attendus par les professeurs, afin d’organiser leurs cours et rassurer leurs élèves sur les échéances à venir. Et certains le disent : pour être créatif, peut-être faut-il avoir une vision un peu plus claire du jour d’après.

 

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Image à la Une : La lutte des classes, réalisé par Michel Leclerc





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Aurélie Jean – Quand éducation en ligne rime avec inclusion



While a section of the population cries educational scandal when it comes to online courses, recent events make us reconsider a certain reactionary attitude. Beyond the fashion effect that affects the quality and form of the content, distance courses are truly a revolution in the field of education. The question is not whether online courses are inherently beneficial or not, but how to make them effective and well-constructed to get all the benefits for the student. Through these means, we can imagine giving access to education to all the children of the world, giving people with reduced mobility the opportunity to learn, or encouraging continuous education. When online education rhymes with inclusion, it's a good…


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Final spurt before the first answers

It has become the highlight of the final year: at the end of the day, high school students who want to start studying and students who want to reorient themselves receive initial answers to their wishes on the Parcoursup platform.

The first answers have officially been received.

For each course, several answers are possible: to be accepted (“yes”), to be accepted conditionally (“yes if”, for university courses that require the completion of an educational or personalized remedial course), to be on the waiting list, or even to be rejected (only for selected sectors).

As every year, it will only be possible to view the results in the first few hours before answering the proposals begins later in the evening.

Not everything will be decided on Thursday: the process will last throughout June, we have to react quickly and of course obtain the high school diploma, the results of which will be announced on July 4th.

The platform, which succeeded APB in 2018, collected the wishes of around 917,000 people, including 629,000 high school students and 163,000 high school students who want to switch paths.

Given the criticism that Parcoursup continues to generate, the Ministries of Education and Higher Education are trying to improve transparency. This year, for example, all training courses must establish their “criteria for analyzing applications”.

“Reduce stress”

They also shortened the candidate response period to 37 days – until July 7 – compared to 108 days in the year the platform was founded in 2018, in order to “shorten the stressful period”, explained Higher Education Minister Sylvie Retailleau franceinfo on Thursday.

It is a good thing to free up places more quickly. But the platform “remains a huge selection machine that is not always entirely clear,” estimates Grégoire Ensel, president of the parents’ association FCPE.

At the same time, an additional admission phase from June 15th makes it possible to formulate up to ten new wishes in training courses that are still available.

In order to free up spaces more quickly, young people need to monitor responses on the platform, but also via SMS or email, for positive feedback.

You must respond no later than June 4th at 11:59 p.m. to proposals received on June 1st and 2nd and no later than June 5th at 11:59pm to proposals received on June 3rd from June 4th . June.

Results on the platform are updated every morning as waiting lists progress.

If the young person has a positive response to one of his desires and “pending” answers for others who have his preference, it is possible for him to maintain both a “yes” and his “pending” desires in the hope that If this is the case, it becomes a “yes”.

Although messaging and a toll-free number (0 800 400 070) are provided to users, the platform remains a cause for concern for students and their families.

To support them, Unef, Voix Lycéenne, FIDL, SAF (Syndicat des Avocats de France) and REVES Jeunes announced in a press release the launch of the SOS registration system, “through social networks, in the offices or by telephone on 0 806 07″ . 90 69”.

In 2022, according to the ministry, around 94,000 candidates were still waiting at the end of the main phase and 160 high school graduates were no longer assigned at the end of the complementary phase, which lasts until September.

Les médias sociaux à l’école : un atout pour l’éducation


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Ce dossier propose des pistes concrètes pour développer l’esprit critique des jeunes (et des moins jeunes!) dans l’utilisation des médias sociaux en éducation. D’autres articles à ce sujet se trouvent dans notre périodique professionnel.

Un dossier conjoint École branchée et Carrefour éducation

Les médias sociaux occupent aujourd’hui une place prépondérante dans le quotidien de chacun. Par exemple, selon l’infographie « 115 faits surprenants sur les réseaux sociaux », 92 % des ados disent aller tous les jours sur les réseaux sociaux et 71 % d’entre eux utilisent plusieurs réseaux sociaux. De plus, 58 % des adultes auraient un profil Facebook.

Élèves et enseignants n’y échappent pas, et on s’en passe parfois difficilement. À ce propos, toujours selon l’infographie mentionnée précédemment, 18 % des gens seraient incapable de passer plusieurs heures sans aller sur Facebook!

Les plateformes d’interaction sociale présentent plusieurs dangers, dont la désinformation, mais aussi plusieurs avantages lorsqu’elles sont utilisées adéquatement. C’est pourquoi il importe d’éduquer les jeunes à cet effet.

Or, ces outils interactifs s’implantent lentement dans le milieu de l’éducation. Pour plusieurs raisons, l’apprentissage des médias sociaux, ou par leur entremise, n’est pas institutionnalisée et s’effectue bien souvent par les enseignants de manière autodidacte.

Ce dossier vise à aborder le sujet sous plusieurs angles. Tout d’abord, les concepts importants seront définis. On présentera ensuite différentes idées d’activités intégrant les médias sociaux à l’apprentissage. On y verra également leur utilité pour la formation continue des enseignants, notamment par le biais des communautés d’apprentissage virtuelles et des communautés de pratique, pour finalement survoler les impacts positifs de ces médias sur la vie des élèves.

Sommaire

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Les termes réseaux sociaux, médias sociaux ou Web 2.0 sont souvent utilisés pour désigner des plateformes ou des outils interactifs du Web. Il importe néanmoins de bien définir ces concepts, qui ne constituent pas un ensemble homogène et se distinguent à plusieurs égards.

Web 2.0

Le terme Web 2.0 renvoie plus généralement aux plateformes qui permettent aux diverses applications des réseaux sociaux d’être utilisées par les usagers afin de créer, distribuer, partager ou manipuler du contenu libre d’accès.

Médias sociaux

Hétérogènes, les médias sociaux regroupent quant à eux une grande variété de plateformes en ligne ou d’applications mobiles. Ils se définissent comme un groupe d’outils reposant sur les fondements du Web 2.0, permettant la communication et la collaboration grâce à la création et l’échange de contenus que produisent les usagers de ces réseaux.

Les sites de réseautage social (Social Networking Sites, ou SNS) sont parmi les médias sociaux les plus connus et les plus populaires, mais ils sont loin d’être les seuls puisqu’il existe près d’une dizaine de réseaux du genre.

De manière générale, voici les grandes catégories de médias sociaux :

1. Réseautage social

Ces sites facilitent les interactions sociales et le partage d’information entre les membres de groupes d’intérêts ou entre amis. À l’intérieur d’un système délimité, les usagers se construisent un profil public ou semi-public, se créent un réseau de contacts avec d’autres usagers et le parcourent afin d’échanger. Ce type de réseau augmente aussi la prise de conscience périphérique, c’est-à-dire qu’un usager peut afficher des repères temporaires sur sa vie quotidienne via son interface. Facebook (famille et amis), LinkedIn (contacts professionnels et orientation) et twitter (micro-blogue entre contacts) sont parmi les plateformes les plus utilisées.

2. Édition et partage de médias et contenus

Ces sites permettent aux utilisateurs de produire, éditer, développer ou partager leur propre contenu. WordPress, Twitter, YouTube, Snapchat et Pinterest sont des outils d’édition, alors que Google Drive, DropBox, WeTransfer ou Sendspace favorisent le partage de médias.

3. Manipulation de médias et mashups

Avec ces sites, les utilisateurs peuvent éditer, partager ou modifier du matériel numérique comme des vidéos, du matériel audio ou des photos. YouTube, Flickr et Instagram sont intéressants pour l’édition et le partage de vidéos et de photos. Les sites FotoFlexer, Picnik, Splashup (photos), Toondoo (bandes dessinées) et Voice Thread (audio) sont aussi intéressants dans le domaine de l’édition ainsi que du mashup (utilisation et modification de fichiers vidéo, audio ou photo déjà édités par d’autres).

4. Messagerie instantanée et espaces de conversation

Ces plateformes offrent la possibilité de discuter avec d’autres utilisateurs en temps réel ou en différé. Messenger et Skype sont au nombre des messageries instantanées qui permettent même la conversation vidéo. Des espaces comme Edmodo ou Google Classroom, conçus pour l’éducation, ou les groupes fermés de Facebook permettent quant à eux des interactions générales avec tous les utilisateurs, ou de manière plus personnalisée via la messagerie instantanée. La visioconférence de groupe peut aussi se dérouler sur les interfaces Adobe Connect, Zoom, BlueJeans, Skype, Facebook Live, Google Hangouts ou Periscope. Parmi les avantages, notons que certaines de ces plateformes permettent d’enregistrer les conversations afin de les réécouter ultérieurement au besoin. Voyez cet exemple d’enregistrement Periscope dans lequel M. Claude Frenette, conseiller pédagogique, parle de rétroaction avec les TIC.

5. Jeux en ligne et mondes virtuels

Ces jeux favorisent les interactions entre les utilisateurs grâce à la participation des joueurs dans l’arène virtuelle ou la messagerie instantanée. Les usagers créent un avatar et l’incarnent dans un monde entièrement créé par eux. Différents aspects sociaux de la « vraie vie » s’y retrouvent (territoire, système politique, langue, monnaie, etc.). Le jeu Second Life fait notamment fait de cette catégorie.

6. Marques-pages sociaux

Ces applications permettent d’annoter du texte ou des images disponibles sur le Web pour ensuite les partager avec d’autres utilisateurs. Pinterest, Pearltrees, Diigo et Del.icio.us sont des outils de ce genre.

7. Wikis et outils d’édition collaboratifs

Ces technologies offrent aux usagers la possibilité de collaborer au design, à l’édition et au développement de contenu numérique. Ouverte à tous, l’encyclopédie en ligne Wikipédia (également disponible en application mobile) est un bon exemple de Wiki. Pour la collaboration, pensons également à Google Docs et Office 365, très répandus en milieu scolaire. Enfin, les dictionnaires collaboratifs tels Bab.la et Vocabulary.com font aussi partie de ce type de plateformes.

8. Syndication

Grâce à l’utilisation de Tweetdeck, de Netvibes et même de fils RSS (Really Simple Syndication), les usagers peuvent recevoir une notification lorsqu’il y a des changements sur leurs sites favoris.

Ces distinctions établies et les concepts mieux définis, il sera maintenant plus simple de se pencher sur l’apport du Web 2.0 et des médias sociaux dans l’éducation.

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Les plateformes de réseautage social connaissent une croissance fulgurante. Très populaires auprès des jeunes, elles favorisent notamment l’édition et le partage de contenus. Or, dans ce contexte de transmission facile et rapide, une information (vraie ou fausse) peut rapidement devenir virale (être propagée à un vaste auditoire de façon très rapide), qu’on le veuille ou non. Celle-ci est par la suite difficile à retirer des réseaux, même si des options de signalement existent. D’ailleurs, bon nombre d’utilisateurs ne connaissent pas toutes les politiques d’utilisation de ces sites, ou n’ont pas conscience des conséquences de leurs agissements sur ces sites. C’est pourquoi il est si important d’entreprendre une démarche d’éducation critique aux médias sociaux auprès des jeunes.

Comportant des enjeux aussi bien techniques qu’éthiques, cette éducation favoriserait l’habileté à utiliser de tels outils. Elle permettrait également la réflexion sur les enjeux liés à la protection de la vie privée des utilisateurs ou des personnes qui s’y retrouvent parfois malgré elles (propos diffamatoires ou dégradants à leur insu, par exemple).

Le développement de saines habiletés d’utilisation des sites de réseautage social permet aux jeunes de mieux gérer les informations s’y retrouvant et ainsi mieux les utiliser dans leur vie personnelle et académique. L’entrainement, le support et les interventions pédagogiques sont d’ailleurs nécessaires à cet effet pour que la portée des actions virtuelles soit bien mesurée.

À cet effet, l’organisme Habilomédias propose aux parents et aux enseignants une foule de ressources éducatives permettant de cibler différents enjeux relatifs à la littératie numérique. On peut notamment parcourir la liste des jeux éducatifs, qui s’adressent directement aux jeunes en leur permettant d’exercer leur sens critique de façon amusante.

Voyez également les fiches d’activités pédagogiques de l’équipe TacTIC du CFORP sur l’identité et la citoyenneté numérique. On en trouve pour les classes à partir du 2e cycle du primaire, et même pour les parents.

Enfin, voici quelques autres idées d’activités pédagogiques permettant aux jeunes de réfléchir sur les médias sociaux et l’utilisation qu’ils en font.

En informatique

Dans le cadre d’un cours d’informatique, un objectif pourrait être de favoriser la maîtrise des médias sociaux. Pour y parvenir, l’enseignant pourrait d’abord présenter les motivations et les fonctions d’une plateforme de son choix. Il inviterait ensuite les élèves à :

  • Découvrir concrètement les rouages de ce réseau social (fonctions, utilité, paramètres, etc.)
  • Connaitre les politiques d’utilisation du site.

Il serait aussi pertinent de leur montrer :

  • Comment assurer la protection des données personnelles se retrouvant sur leur environnement virtuel?

L’apprentissage de l’édition, de la diffusion et du partage serait également intéressant :

  • Comment éditer de l’information?
  • Comment le faire de façon sécuritaire?
  • Quelles informations peuvent être éditées ou partagées sur ces sites de réseautage?
  • Avec qui partager (ou ne pas!) de l’information? Pourquoi?

Au terme de cette activité, les élèves connaitraient les différents paramètres d’un site de réseautage social en plus d’être en mesure de les maitriser adéquatement.

En éthique et culture religieuse

Une autre activité d’apprentissage peut se dérouler dans le cadre du cours d’éthique et culture religieuse (ECR). Un des objectifs pourrait être de faire réfléchir les jeunes aux enjeux liés à la protection de la vie privée.

En équipe de deux, trois ou quatre, les élèves pourraient porter un regard critique sur leur connaissance des règles d’utilisation d’un site de réseautage social de leur choix, ainsi que sur leur propre attitude à l’égard des réseaux sociaux.

Les questions peuvent d’abord porter sur leur propre utilisation de ces sites :

  • Pourquoi utilises-tu les sites de réseautage social?
  • Qu’affiches-tu ou n’affiches-tu pas sur ces sites?
  • Comment peux-tu protéger tes informations personnelles?
  • T’est-il déjà arrivé de partager de l’information à l’insu de quelqu’un? Comment t’es-tu senti(e)?
  • À ton avis, peut-on tout partager sur les sites de réseautage social? Pourquoi?
  • Préfères-tu regarder les profils des autres ou exhiber le tien? Pourquoi?

La réflexion pourrait également concerner les conséquences (éthiques et légales) de certains agissements :

  • À ton avis, comment se sent une personne lorsqu’on diffuse ou partage des informations diffamatoires ou dégradantes à son sujet sur un réseau social?
  • Selon toi, quels sont les recours légaux d’une personne lorsqu’on tient des propos diffamatoires ou dégradant à son sujet, ou bien lorsqu’on partage de l’information à son insu?
  • Et quelles peuvent être les conséquences légales sur l’utilisateur qui diffuse ou partage de l’information dégradante ou qui ne lui appartient pas?
  • À qui penses-tu qu’appartiennent les informations diffusées et partagées?
  • À ton avis, comment peut-on enrayer la cyberintimidation exercée sur les sites de réseautage social?

Cette activité pédagogique fait ici l’objet d’un travail d’équipe, mais pourrait très bien être réalisée dans le cadre d’une réflexion individuelle. Chaque élève pourrait adresser ces questions à un membre de sa famille et un retour suivi d’une discussion de groupe aurait lieu en classe. Elle pourrait même faire l’objet d’un projet commun entre les deux matières mentionnées précédemment.

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L’intégration de médias sociaux à l’expérience académique ne va pas de soi pour tous les enseignants, bien au contraire. Voici quelques pistes pour débuter.

Très simplement, l’enseignant pourrait commencer par établir et définir des concepts clés que les élèves appliqueront ensuite lors d’activités d’apprentissage sur ou utilisant les médias sociaux. Les enseignants qui maîtrisent déjà bien certains médias sociaux peuvent s’en servir pour y présenter leur contenu. Par exemple, ils peuvent y diffuser des capsules vidéo ou audio qu’ils ont eux-mêmes produites, ou bien y partager des liens donnant accès au contenu de leur cours à leurs élèves.

En se connectant à un environnement d’apprentissage, les jeunes peuvent ainsi consulter la matière à distance à tout moment et cheminer à leur rythme. Par exemple, des environnements comme ChallengeU et Edmodo sont intéressants pour la réalisation d’activités virtuelles. En fonction de son cours ou du niveau, l’enseignant y prépare du matériel (écrit, audio ou vidéo) afin de présenter du contenu. En s’y connectant, les élèves ont accès aux activités d’apprentissage individuelles ou de groupe prévues. Favorisant la communication, ces plateformes permettent aussi une rétroaction instantanée des pairs ou de l’enseignant, permettant ainsi de recadrer au besoin leur démarche dans l’atteinte de leur objectif d’apprentissage. Plus encore, l’enseignant peut utiliser ces environnements pour évaluer le degré d’acquisition de connaissances ou de compétences de chacun. Par l’entremise d’activités d’apprentissage propres à une matière donnée, ils favorisent les habiletés à éditer, diffuser et remixer du contenu numérique.

Leur approche plus individuelle et personnalisée favorise un cadre d’échanges très ouvert. En effet, les élèves accèdent à un monde de connaissance et de savoir informel en tout temps. Ils collaborent virtuellement avec d’autres jeunes (de leur groupe, d’un autre groupe ou du reste du monde), remarquent des manières de faire leur étant auparavant inconnues, questionnent les autres, ont des rétroactions rapides et bien plus. Peu directifs, ces environnements peuvent même donner lieu à des projets de collaboration parfois inattendus et informels à l’extérieur des lieux d’apprentissage institutionnels.

Évidemment, pour une utilisation optimale, ces plateformes nécessitent un certain travail préalable de l’enseignant, notamment au niveau de la préparation du matériel.

Elles ne sont cependant pas les seules à pouvoir être utilisées en classe! Par exemple, de plus en plus d’enseignants, même au primaire, font appel à la plateforme de microblogage Twittter pour des projets pédagogiques des plus variés avec leurs élèves. On en trouve une bonne sélection dans l’École branchée. Les concours de twittérature gagnent également en popularité dans le milieu scolaire.

Voici maintenant des activités d’apprentissage simples et rapides pouvant être réalisées à l’aide d’autres types de médias sociaux. Les matières et les activités choisies sont bien aléatoires, mais les activités pourraient être adaptées en fonction du niveau de scolarité ou du domaine d’apprentissage.

Français

Afin d’appliquer un des procédés d’écriture dans le cadre du cours de français, l’enseignant(e) débute par un exposé magistral sur la structure du schéma narratif (ou n’importe quelle forme de texte). Il ou elle invite ensuite ses élèves à mettre en application ces notions sur une plateforme d’édition de son choix, dans le but de :

  • rédiger un récit de fiction;
  • respecter les notions du schéma narratif.

Cette étape franchie, chaque élève devra :

  • sélectionner le récit d’un autre élève;
  • bonifier l’une des péripéties.

Les modifications apportées, les élèves devront :

  • effectuer une rétroaction auprès de l’auteur;
  • échanger sur les procédés narratifs via la messagerie instantanée ou dans un forum.

En plus de mettre en application les notions apprises en classe, cette pratique offre aux élèves la possibilité de produire du contenu numérique, le remixer et même de réfléchir et d’échanger sur les procédés d’écriture par voie électronique.

Langue seconde

Les outils d’édition collaboratifs comme Bab.la, Vocabulary.com ou Wiktionary, qui offrent à tous les utilisateurs la possibilité de développer du contenu, le remixer et le majorer, proposent une approche pertinente afin de développer du vocabulaire en langue seconde.

L’enseignant(e) pourrait ici soumettre une banque de mots à ses élèves et leur demander de :

  • traduire les mots de la banque dans la langue seconde;
  • écrire la définition sur la plateforme d’édition de son choix.

Les élèves devront alors fouiller sur le web pour élaborer une définition juste de chaque mot. Ils collaboreront aussi avec d’autres intervenants pour y arriver.

Cette étape réalisée, les élèves devront :

  • visiter l’outil d’édition pour s’assurer de la véracité des définitions élaborées par les autres;
  • Au besoin, travailler en équipe pour remixer le contenu;
  • Faire une rétroaction auprès des autres concernant les modifications apportées.

Cette pratique permet à nouveau aux élèves d’éditer du contenu numérique et de le remixer à l’intérieur d’une structure vaste et ouverte, tout en acquérant du nouveau vocabulaire.

Des environnements virtuels comme Hellolingo, Palabea ou Babbel sont aussi fort utiles dans l’apprentissage des langues avec un ordinateur (ALAO). Conçus spécifiquement pour l’apprentissage en ligne, ils offrent du matériel pédagogique dans plusieurs langues et sont structurés en parcours d’apprentissage variés. Ils adoptent également les caractéristiques des réseaux sociaux, dont la mise à jour rapide du statut de l’utilisateur, la possibilité de créer un réseau d’amis et d’aimer des publications. Les élèves peuvent ajouter, modifier et améliorer le contenu de ces sites. Ceux-ci permettent d’ailleurs de tisser des liens avec d’autres sites de réseautage social et possèdent une version mobile.

Un site de réseautage comme Facebook ne sert pas spécifiquement à l’apprentissage des langues, mais un(e) enseignant(e) peut y développer des projets de collaboration en ce sens. Il s’agit alors généralement de créer un groupe d’interaction privé que l’enseignant paramètre lui-même (qui peut collaborer, comment, etc.). Il a l’avantage d’être gratuit.

Géographie

Dans le cadre du cours de géographie, l’enseignant(e) peut développer des activités d’apprentissage à l’aide de jeux virtuels pour que ses élèves maîtrisent les différentes caractéristiques d’un territoire, par exemple.

Après avoir présenté ces caractéristiques (population, langue, groupes ethniques, milieu urbain, milieu rural, etc.), les élèves entreprennent une partie sur l’interface Second Life. L’objectif sera de retracer les éléments caractéristiques d’un territoire. Même s’ils sont imaginaires, tous ces éléments se retrouvent dans le jeu et sont représentatifs des véritables régions du monde. Par le jeu, les élèves assimilent alors le contenu à maîtriser.

En somme, les environnements personnels d’apprentissage, les médias sociaux et les activités d’apprentissage mentionnés ici représentent un apport infime du Web 2.0 à l’éducation, car une multitude d’activités sont possibles selon la matière ou le niveau. Il s’agit en réalité que les enseignants maîtrisent bien ces plateformes au préalable et adaptent légèrement leur approche pour les intégrer à leur enseignement. Cette façon de faire offre la chance aux élèves d’appliquer des savoirs et des habiletés à leur rythme, tout en s’ouvrant à une multitude d’autres connaissances disponibles sur le Web. Évidemment, les enseignants ne doivent pas hésiter à essayer ces outils ou même à demander du support à leurs pairs, aux conseillers pédagogiques ou aux experts en contenu numérique de leur établissement pour en favoriser leur intégration.

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On entend souvent dire que les élèves maîtrisent mieux les médias sociaux que leurs enseignants! Si c’est votre cas, alors voici quelques pistes intéressantes qui pourront contribuer à votre formation continue en plus de vous outiller pour intégrer les médias sociaux à votre pédagogie.

Les sites de réseautage social, la messagerie instantanée ou les espaces de conversations peuvent être très utiles à la formation et au développement professionnel des enseignants, en lien avec technologies éducatives, mais aussi à bien d’autres égards.

Les communautés d’apprentissage virtuelles

Les communautés d’apprentissage virtuelles ont le même objectif que les communautés d’apprentissage en présence. Ce type de groupe vise en effet à former les enseignants par des webinaires offerts en mode synchrone. D’une durée limitée et proposées dans un cadre formel et organisé, les présentations ou formations sont suivies en direct par les usagers grâce à des plateformes Web telles Adobe Connect, Via, Zoom ou BlueJeans. Ces interfaces payantes sont d’ailleurs souvent privilégiées à d’autres gratuites (comme Skype) car elles supportent mieux un grand nombre d’utilisateurs.

Ce genre de présentations à distance permet l’acquisition de connaissances diverses. Les discussions virtuelles avec les autres usagers permettent quant à elles un réseautage qui aurait été plus difficilement possible en raison de la distance, des déplacements et des coûts qui s’ensuivent. En effet, grâce à la messagerie instantanée (intégrée aux plateformes) et aux échanges directs à l’aide du micro-casque, la communication entre les participants est très facile.

Le REFAD (Réseau d’enseignement francophone à distance du Canada) offre de l’information sur ces différentes possibilités de formation en ligne. Divers événements du milieu de l’éducation commencent aussi à webdiffuser certaines de leurs activités. Ce sera notamment le cas du Rendez-vous des écoles francophones en réseau (REFER), qui se tiendra cette année les 16 et 17 mars. On peut aussi revenir en arrière et revoir certaines conférences du rassemblement Clair 2017.

Les communautés de pratique virtuelles

Les communautés de pratique en ligne sont aussi utiles à la formation des acteurs du milieu de l’éducation. Celles-ci permettent de se réunir en mode asynchrone afin d’échanger de façon libre et spontanée par l’entremise de la messagerie instantanée, de listes de diffusion ou de groupes fermés créés sur des sites de réseautage social. Regroupés par des affiliations communes (matière enseignée, valeurs professionnelles ou autres), les différents intervenants échangent sur de nombreux thèmes en fonction de leurs buts ou de leurs intentions du moment. Les communautés de pratique sont généralement moins structurées que les communautés d’apprentissage, mais ceci n’altère en rien la facilité de diffusion, de partage ou d’échange d’information pertinente.

Les plateformes comme ChallengeU et Edmodo sont très utiles pour ces communautés de pratique. Elles permettent notamment la création et le partage d’activités d’apprentissage avec des enseignants de partout dans le monde et favorisent l’accès à des façons de faire ou à de l’expertise différentes. Les groupes privés sur Facebook représentent aussi un outil simple et convivial pour ce type de communautés. En effet, des intervenants peuvent se réunir sur une base volontaire et échanger sur leurs pratiques. Ils éditent ou partagent de l’information et consultent le groupe lorsqu’il y a de l’activité. Les notifications stimulent d’ailleurs la participation des usagers qui n’ont qu’à suivre la progression du contenu selon leurs intérêts.

Un bon exemple de communauté de pratique sur Facebook est le groupe Les TIC en éducation. On compte aussi une communauté active sur Twitter, notamment via la balise #eduprof.

Des moyens de briser l’isolement professionnel

Ces communautés virtuelles apportent énormément à l’enseignant qui les exploite. Tout en demeurant au travail, chacun peut rompre l’isolement et demeurer informé sur les dernières tendances pédagogiques, les activités d’apprentissage intéressantes et bien plus. Permettant le partage d’informations de divers types, ces communautés stimulent également l’entraide grâce aux réponses ponctuelles des autres utilisateurs et permettent même de poser un regard critique sur sa propre situation. Elles favorisent du coup la création de connaissances dynamiques et la transformation du savoir.

Voyez à ce sujet la vidéo de l’excellente conférence L’École de demain, par Nancy Brousseau, directrice de la FÉEP.

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On s’en doute, les médias sociaux ont de nombreux impacts sur les élèves, tant au niveau académique que personnel. En voici quatre qui sont généralement très positifs.

Briser la barrière psychologique

Les médias sociaux diminuent les barrières psychologiques qui peuvent exister entre les individus qui communiquent en face à face ou en temps réel. Utilisés en contexte scolaire, ils permettent des échanges très riches dans lesquels, de manière formelle ou informelle, les élèves et les professionnels discutent de sujets divers (académiques ou autres), favorisant ainsi la collaboration et augmentant l’apprentissage.

Obtenir une rétroaction des pairs et des enseignants

Aussi, la facilité avec laquelle on peut généralement commenter les publications sur les médias sociaux permet une rétroaction rapide de la part des pairs et des enseignants. De plus, lorsqu’ils sont utilisés dans une situation d’apprentissage, ces médias encouragent les jeunes à réfléchir et à entretenir un jugement critique à l’égard de leurs propos, qu’ils doivent parfois reformuler, peaufiner et raffiner avant de les publier.

Acquérir des compétences technologiques

En utilisant les médias sociaux, les élèves développent aussi un savoir-faire et des compétences technologiques qui leur seront utiles toute leur vie, comme le téléchargement, l’édition et la publication de contenu.

Développer un capital social

Certains avancent même que la maîtrise des médias sociaux aurait un impact positif sur le développement du capital social de chacun. Par capital social, on pense à l’ensemble des ressources (réelles et virtuelles) que possède un individu ou un groupe. Robert D. Putnam, professeur d’administration publique à la JFK School of Government de l’Université Harvard, résume le tout ainsi : « les réseaux sociaux ont une valeur ». Or, de nos jours, les sites de réseautage social sont les principaux vecteurs de communication pour bien des gens!

Baron, Georges-Louis, et Éric Bruillard. 2006. Quels apprentissages dans des communautés d’enseignants en ligne? Réflexions méthodologiques et perspectives. A. Daele, & B. Charlier, Comprendre les communautés virtuelles d’enseignants: pratiques et recherches, 177–197.

Bogdan, Patrut. 2013. Social Media and the New Academic Environment: Pedagogical Challenges: Pedagogical Challenges. IGI Global.

Dabbagh, Nada, et Anastasia Kitsantas. 2012. Personal Learning Environments, social media, and self-regulated learning: A natural formula for connecting formal and informal learning. The Internet and higher education 15 (1): 3–8.

Develotte, Christine, et Fred Dervin. 2012. Médias sociaux et enseignement-apprentissage des langues: liens réels ou fantasmés? Où en est-on? Échanger pour apprendre en ligne Grenoble, 23-24, 25 juin 2011, 6.

Ellison, Nicole B., Charles Steinfield, et Cliff Lampe. 2007. The benefits of Facebook “friends:” Social capital and college students’ use of online social network sites. Journal of Computer-Mediated Communication 12 (4): 1143–1168.

Marcoccia, Michel. 2011. Sociabilité adolescente et discussions en ligne. Dans Actes du colloque Echanger Pour Apprendre en Ligne.

Pinte, Jean-Paul. 2010. Vers des réseaux sociaux d’apprentissage en éducation. Les Cahiers Dynamiques, no 2: 82–86.

Proulx, Serge. 2012. L’irruption des médias sociaux: enjeux éthiques et politiques. Médias sociaux: enjeux pour la communication, Québec, Presses de l’Université du Québec, 9–31.

Zourou, Katerina. 2012. De l’attrait des médias sociaux pour l’apprentissage des langues–Regard sur l’état de l’art. Alsic. Apprentissage des Langues et Systèmes d’Information et de Communication 15 (1).





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Development of social diversity at universities

Information notice No. 23.37, July 2023

The degree and components of segregation vary from department to department, taking particular account of the degree of segregation between communities and neighborhoods, the weight of the private sector, and economic inequalities. At the national level, segregation between universities varies little over time. Segregation between public universities is following a downward trend and the gap in social composition between the public and private sectors is increasing as the private sector enrolls more and more students from privileged backgrounds.

Since 2014, racial segregation has decreased significantly in about twenty departments, mainly in the north and west. Segregation between public universities has decreased and the gap between the public and private sectors has not increased. Conversely, segregation has increased in around twenty departments further in the southern half, with the gap between the public and private sectors increasing significantly.

Authors: Marine Guillerm, DEPP-B3 and Olivier Monso, DEPP-A

To quote the publication:

Guillerm M., Monso O., 2023, “Development of social diversity in universities”, Information notice, No. 23.37, DEPP. https://doi.org/10.48464/ni-23-37

What do we know about the impact of virtual school?

With the arrival of COVID-19, virtual school has taken hold across the world. We would like to recognize the tremendous work that school staff have done to implement this type of overnight teaching in schools.

In recent months, certain states have commissioned researchers to measure the impact of virtual school in the context of a pandemic, which unfortunately, to our knowledge, does not appear to have happened in Quebec. The results of these studies are negative and show that achievement gaps between at-risk children and other children are widening, even in countries best prepared for distance learning, particularly the Netherlands(1).

Long before the pandemic…

It is important to note that there has been a great deal of research on the effects of virtual schooling in the United States over the past 20 years, well before the pandemic.

In general, the effects shown in this research are clearly negative for the entire clientele who attended these schools and particularly for children at risk. In these studies, researchers compared the performance of students who received only distance learning with that of children who attended a traditional brick-and-mortar school and received in-person instruction.

On this topic, recent research that analyzed the academic performance of children in grades 3 to 8 (a sample of about 2,000 students) over a seven-year period showed an extremely negative effect of attending a virtual school, even though these children were from other countries came from privileged backgrounds(2).

A virtual school cannot be the school of tomorrow

Given the state of research in this area, several researchers have recommended a moratorium on the development of this type of facility in order to study the causes of such a fiasco. Based on the research results to date, we can therefore clearly and clearly affirm that virtual school cannot be the school of tomorrow for our children and young people.

It should be borne in mind that at the university level, distance learning without a pandemic is not suitable for all students, as the dropout rates show (these can sometimes be over 50%). Therefore, it is unrealistic to believe that children aged 4 to 16 could benefit more from virtual education than university students!

Socio-emotional development

To what was previously mentioned, concerns about socio-emotional development should be added. No technology can replace a hug, a handshake, a smile, a look and a real physical presence… It was enough to watch the return of children and young people to school after returning from the Christmas holidays to see in their eyes Joy to see their friends and school staff again.

Likewise, post-secondary students welcomed the announcement of the reopening of institutions (February 8, 2021) while criticizing the limitation of attendance to one day per week. Socialization is one of the missions of schools in Quebec, and the distance inevitably affects the socio-emotional development of students.

However, if schools are closed due to force majeure reasons and students find themselves in a special situation, distance learning allows classes to continue. We must then ensure that these virtual lessons are as effective as possible based on scientific research.

Going forward, we need much more scientific research to make this type of teaching effective and use it when needed.


Plagiarism – end of session

Photo courtesy

– Steve Bissonnette, TÉLUQ University


Plagiarism – end of session

Photo courtesy

– Christian Boyer, Editions de l'apprenticeship

(1) https://osf.io/preprints/socarxiv/ve4z7/
(2) https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.3102/0013189X20909814

Éducation. L’école, en première ligne face aux fausses alertes à la bombe


Paris, the Somme, Alsace or Ain… False bomb alerts or threats of attack, which have increased in recent daysthey have not saved the school atmosphere.

From there The murder of Dominique Bernard in Arras, French teacher, on Friday, October 13, not a single day passed without hearing a bomb threat in a French school – the same establishment in Arras was the victim of an alert on Monday, October 16. The reports are taken seriously by authorities who do not want to take any chances while the country is in an “attack emergency”.

299 fake bomb threats since the start of the school year

On Wednesday, a 50-year-old woman was sentenced to eight months in prison, four of which were suspended by a court in Amiens (Somme), after a false package bomb alert…



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Gabriel Attal's lightning-fast transition to national education, a long-term service

Gabriel Attal, then Minister of National Education, in Reunion, August 17, 2023.

The new prime minister is no stranger to records. After becoming the youngest minister of the Ve Republic: Gabriel Attal, who turns 35, became the youngest prime minister in Republican history on Tuesday January 9th – ahead of Laurent Fabius, who was appointed in 1984 at the age of 37. The new host of Matignon leaves the national education system after just five months at the helm of the state's largest ministry, making him one of the shortest-lived tenants of Rue de Grenelle in the Ve. A lightning passage that only reinforces one belief in educational circles: the time of school, the time of slow and lasting change, is decidedly very difficult to articulate with the time of political careers.

Also read the story: Article reserved for our subscribers Emmanuel Macron fires Elisabeth Borne to continue his second five-year term

Gabriel Attal was appointed to the national education department in July 2023 after an important year in the Budget Ministry and seemed to take his place without difficulty in the chair of his predecessor, the intellectual Pap Ndiaye, who arrived after a year with a balance sheet according to most Macronia observers have mixed opinions. THE “young Gabriel”as former Prime Minister Jean Castex called it, multiplies media interventions and makes rapid announcements, not without exhausting the educational staff and their representatives.

At the end of August, he made a change to the much-maligned timetable for the new high school diploma and postponed the most important subject exams from March to June, as the majority of unions had long demanded. The ban on abayas and qamis in school also solves a problem over which school principals have been putting pressure on the ministry for months. The issue is at the center of media attention at the beginning of the school year, the unions grumble and push into the background unfilled positions and unreplaced teachers, which are still numerous despite the promises of the President of the Republic, Emmanuel Macron.

Failures

As comfortable as Pap Ndiaye was to behave discreetly in front of the cameras, the Minister of Education was able to spark counterattacks and avoid numerous controversies: faced with the outcry caused by a threatening letter from the Versailles Rectorate to the family of a molested young man who then ended his life, he defends the victims, castigates the rectorate, promises sanctions. He highlights the issue of harassment from the beginning of the school year, participates in the development of an interministerial plan and announces the generalization “Empathy course” Schools decide whether students complete self-assessment questionnaires.

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